Il m’a été demandé par mon ami Serge, voici dix ans, de travailler personnellement sur ce thème. Ceci n’était pas le fruit du hasard. J’ai accepté la charge qui, pour moi, a été difficile car comme j’ai pu le dire récemment et dans d’autres lieux « Je » me considère comme le « fruit » de l’éducation populaire au sein de laquelle j’ai trouvé ma place lorsque j’avais un peu plus de 15 ans, difficile de mettre à nue ses racines vieilles de plus de 60 ans en si peu de temps.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert que j’avais bénéficié et que je pratiquais l’éducation populaire…Sans le savoir… ». Je suis ravi de renouveler ma contribution pour traiter de ce sujet car ceci m’a obligé à compléter mes recherches à la lumière de l’actualité de notre société.
Mais l’éducation populaire, qu’est ce donc ?
Curieux mot qu’emploient sans même en connaître le sens des millions de personnes. Il parait si abstrait pourtant !
Pour moi l’éducation populaire… Après 56 ans de pratique…C’est une lente construction personnelle …C’est aussi une succession de questions, d’interrogations ou d’affirmations…
C’est…
- « Donner la possibilité à chacun, de tout âge, de tout milieu, individuellement ou collectivement, d’accéder à la formation, à la culture… Afin de lui permettre d’être un citoyen à part entière, capable de gérer ses propres problèmes, et d’avoir son mot à dire dans la marche de la société… »
- « Le contraire de l’éducation « descendante » habituelle ; donc plutôt l’éducation de chacun pour chacun dans une vraie notion de partage. »
- « Permettre aux gens de prendre conscience. » « C’est avoir une conscience politique. » « De l’éducation populaire naît la politique, au sens de l’organisation de la vie de la cité. » « C’est se forger un esprit critique. » « Découvrir l’éducation populaire, c’est également prendre goût à la citoyenneté, une autre forme de collectif, mais du collectif tout de même. »
- « L’éducation des gens par les gens. » « Chacun apporte quelque chose. »« C’est le respect de la dignité de chacun. » « Apprendre à vivre ensemble. » « C’est pour aller vers une émancipation. » « Amener quelqu’un vers l’autonomie, la liberté. » « On y participe avec et pour d’autres, parce que c’est avec eux qu’on a envie de faire cette route. »
- « Il n’y a pas de chemin tout tracé pour y accéder ; chacun fait le sien selon ce qu’il est, ce qu’il vit, ses engagements (associatifs, syndicalistes, sportifs, culturels…) ; chacun cherche à donner un sens à ses actes. »
- « Pour moi l’éducation populaire, c’est pouvoir donner à chacun et à tous l’occasion de s’exprimer dans tous les domaines, individuellement et collectivement (connaissances, loisirs, partage, création). »
- « L’éducation populaire c’est avant tout un état d’esprit militant, c’est-à-dire considérant le sujet au-delà de son ambition individuelle, comme acteur de la société ; il s’agit d’être en mesure d’assumer son destin individuel et social. »
- J’ai vu sur le terrain comme on dit ce que l’éducation populaire pouvait changer en faisant naître du désir, en développant les plaisirs, en attisant la curiosité pour ce qui nous entoure, c’est-à-dire en participant à la construction d’un individu mieux à même d’être autonome et actif dans son environnement. »
- « L’éducation populaire, en deux mots, il s’agit de faire de l’humain un citoyen, et du citoyen un acteur »
En résumé, pour moi l’Éducation Populaire c’est valoriser tous les savoirs et toutes les connaissances : faire apprendre autrement, par l’échange, la pratique. C’est l’opposé de la transmission d’un savoir linéaire dicté par une seule personne. L’éducation populaire, c’est aussi éduquer sur des sujets différents, par exemple la citoyenneté. L’objectif est de permettre aux individus de devenir des citoyens autonomes, des gens émancipés capables de s’investir dans la société. Pour moi, les membres d’associations d’éducation populaire sont peut-être les premiers à être en capacité de développer actions et pratiques de responsabilisations sociales (empowerment disent les canadiens).
L’Éducation Populaire selon Condorcet est l’art de s’éduquer par soi-même avec d’autres. Elle est à la fois une méthode active et un état d’esprit de responsabilité et de générosité qui donnent du sens à notre vision du monde. Elle s’inscrit dans le principe de la laïcité sans discrimination raciale et sans distinction de religion, de sexe, d’âge et de conditions sociales.
Je ne puis m’empêcher de citer une phrase célèbre de celui-ci qui a toute son actualité aujourd’hui :
« L’éducation rend les citoyens indociles et difficiles à gouverner »
CONDORCET
Dans le légendaire de l’Éducation Populaire, Il y a des trois évènements considérés comme majeurs.
- La Révolution française et le rapport Condorcet
- Les origines de l’Éducation Populaire, la création par Jean Macé de la Ligue de l’Enseignement en 1866, et le développement du syndicalisme et des universités populaires
- La Front populaire suivi de la Résistance.
Voici la déclaration de Condorcet :
En 1792, en présentant son rapport sur l’instruction à l’Assemblée législative, Marie-Jean de Condorcet, député du Tiers-État, jette les bases de l’éducation populaire.
En effet, s’il fallait choisir un texte fondateur, celui-ci a une certaine pertinence.
Ce Rapport adressé aux conventionnels de l’assemblée fondatrice de la Première République est très novateur. Il affirme que l’instruction – alors largement réservée au clergé et à la bourgeoisie – doit être publique et s’étendre à l’ensemble de la population afin de favoriser la promotion sociale et professionnelle de tous et aussi « universelle, égale et complète que possible ». Ce Rapport n’a pas été suivi par les conventionnels, bousculés par des préoccupations plus immédiates. Cependant, il formalise l’idéal d’une éducation pour le peuple qui restera dans les valeurs de la République naissante. Il n’est pas seul dans cette voie. L’année suivante, toujours à la Convention, le député Louis Portiez plaide pour l’éducation de la jeunesse en la faisant sortir des murs de l’école par les voyages, l’art, la découverte de la nature et des industries… Sur bien des points, son discours annonce, à travers ce qu’on appellera plus tard « l’étude du milieu », une certaine façon d’appréhender le champ actuel des activités socio-éducatives et d’une éducation à la citoyenneté.
Le légendaire…Aux origines de l’Éducation Populaire
C’est donc à la fin du XIXè siècle, au début du XXè siècle que l’on peut faire démarrer l’histoire de l’éducation populaire, c’est cette date que l’on devrait retenir au moins comme pont de départ.
On peut considérer que le mouvement des Universités populaires né dans la mouvance des défenseurs du capitaine Dreyfus est dans notre pays le premier grand mouvement d’éducation populaire même si on peut lui trouver certes des antécédents dans la création de la Ligue de l’enseignement en 1866, le mouvement des Bourses du travail en 1886 et la création des cercles d’études sociales du Sillon de Marc Sangnier (1889). Cette simple évocation souligne d’emblée l’extrême diversité idéologique et sociale de l’éducation populaire. Nous sommes bien là en présence des cours trois courants et trois traditions de l’éducation populaire: la tradition laïque éducative, la tradition chrétienne humaniste et celle du mouvement ouvrier.
Tous ces mouvements trouveront leurs prolongements au lendemain de la Grande guerre après 1918 dans la multiplication des mouvements de jeunesse – scoutisme, auberges de jeunesses ou organisations de jeunesses liés à des partis politiques qui revendiquent tous une dimension éducative – mais aussi dans l’émergence d’une revendication de « culture populaire » tout aussi bien culture du peuple que culture pour le peuple porté par une pléiade d’associations.
Le légendaire…Du Front populaire au régime de Vichy…La Résistance
La menace du fascisme, la « montée des périls » permet l’arrivée du Front populaire et la relance des mouvements d’éducation populaire par les partis de gauche, notamment grâce à l’action du secrétariat d’État aux Sports et aux Loisirs de Léo Lagrange. On voit la naissance des CEMEA (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active), des CLAJ (Club Loisirs Action Jeunesse, la relance d’un second réseau d’Auberges de jeunesses).
Ces expressions nouvelles furent prises en compte par le Front populaire qui cependant ne développera ni un programme pour la jeunesse ni un programme d’éducation populaire mais il s’attacha plutôt à la dimension éducative des loisirs de l’enfance et de la jeunesse et dans la promotion de la culture pour le peuple.
Vichy développera une politique très active d’embrigadement de la jeunesse au service de la Révolution nationale et créa les cadres administratifs de l’éducation populaire, notamment le système de l’agrément des associations. C’est également dans ce même mouvement que se développera l’expérience d’Uriage, à l’origine centre de formation de cadres de jeunesse, dont une partie des protagonistes basculera par la suite dans la résistance et fournira des dirigeants aux mouvements d’éducation populaire d’après guerre. Les Foyers Paysans (Foyers Ruraux) sont interdits sous Vichy. Les associations d’éducation populaire et les syndicats (CGT) ont joué un rôle important dans la Résistance.
On retrouve dans la résistance des hommes et des femmes venus de divers milieux qui pensent l’éducation populaire d’une France libérée. Peuple et culture est ainsi créée en 1943. Dans son manifeste de 1945 dit :« Une culture vivante suscite un type d’homme. Elle suppose des méthodes pour transmettre la connaissance et former la personnalité. Enfin, elle entraîne la création d’institutions éducatives. Ainsi la culture populaire a besoin d’un humanisme, d’une technique, d’une organisation propre – faute de quoi, elle risque de rester prisonnière d’un enseignement périmé. » Lors d’une réflexion sur la place de la culture, Joffre Dumazedier (sociologue autodidacte) conceptualise la notion de«développement culturel » pour combattre intellectuellement celle de « développement économique », dans une logique où il s’agit de se forger des armes critiques contre le capitalisme.
Il importe de se remémorer le paragraphe du programme du Conseil National de la Résistance publié le 24 mars 1944 :
Mesures à appliquer à la Libération du territoire,
« La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelées par les apports populaires ». (1 article parmi d’autres)
Et vient …l’âge d’or des années d’après-guerre
À la Libération, on assiste à la naissance de la direction de la culture populaire et des mouvements de jeunesse, puis de la direction de l’éducation populaire et des mouvements de jeunesse au sein de l’Éducation nationale. Le courant laïque considère à ce moment-là que l’école publique est acquise et n’est plus à défendre et qu’il faut travailler autour de l’école. Ces dans les années d’après-guerre que l’on verra véritablement s’imposer dans l’espace public le programme et les revendications de l’éducation populaire à travers la multiplication d’associations s’en réclamant. Se structurent alors des mouvements majeurs comme celui des Maisons de jeune et de la culture, les Francs et Franches camarades (aujourd’hui Francas), Peuple et culture et un peu plus tard Léo Lagrange. Les CEMEA qui s’étaient constitués un peu plus tôt, au temps du Front populaire autour de la question de la formation des animateurs de colonies de vacances connaîtront de nouveaux développements.
C’est le temps où l’Etat se dote d’une direction des mouvements de jeunesse et de l’éducation populaire et crée un corps prestigieux d’instructeurs d’éducation populaire, qui deviendront par la suite C.T.P (Conseillers techniques et pédagogiques) et aujourd’hui les CEPJ (Conseillers d’éducation populaire et de jeunesse). C’est aussi le temps où Jean Vilar va créer le festival d’Avignon, étroitement lié à l’expérience de l’éducation populaire comme d’ailleurs la décentralisation théâtrale. Il proclame sa volonté de faire un théâtre « élitiste pour tous ». Les mouvements qui se réclament de l’éducation populaire se voient alors de fait délégués la mise en œuvre de politiques de jeunesse avec des moyens plus ou moins importants selon la conjoncture politique
Le mouvement ouvrier est puissant et organisé. C’est autour du travail dans l’entreprise que s’organise la culture (voir Comité d’entreprise. En lien avec la production, il s’agit d’établir un regard sur la gestion. Naissance de Travail et Culture, de Tourisme et Travail. L’éducation populaire est florissante. La Ligue de l’Enseignement se reconstitue et s’engage à nouveau dans le combat laïc.
En milieu rural, il faut reconstruire les villages et développer des actions culturelles comme le cinéma, le théâtre, des bibliothèques… Le Ministre de l’Agriculture remet sur pied des coopératives et développe les Foyers Ruraux. Plus tard, le Foyer Rural devient le lieu d’animation festive, culturelle… mais également des lieux où apparaissent les premières télévisions, les premières machine à laver et congélateur.
Mais… L’éducation populaire a été à l’épreuve de la V° République
Le gaullisme et la création de la Vè République bouleversent la donne avec la mise en œuvre d’une politique volontariste d’équipement du territoire et la professionnalisation de l’animation. L’éducation populaire n’en restera pas moins une composante incontournable des politiques de jeunesse et d’éducation. Celle-ci s’organise avec notamment la création au lendemain de mai 1968 du CNAJEP (Comité National des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire).
Dans les années qui suivront le projet d’éducation populaire se trouvera fortement menacé par le développement de nouveaux référentiels comme ceux de l’animation, de l’action culturelle et de l’éducation permanente puis dans les années 80 par celui de l’insertion. Les fédérations d’éducation populaire ont su cependant conserver vivant un héritage, une histoire, des pratiques, des méthodes et des valeurs au prix souvent de leur professionnalisation, de leur spécialisation et de leur institutionnalisation.
Aujourd’hui… Actualité de l’éducation populaire
Aujourd’hui l’éducation populaire connaît incontestablement en France comme dans le monde une nouvelle actualité. Des mouvements venant d’autres horizons, d’autres histoires s’en réclament désormais, par exemple ATD Quart-monde ou les centres socioculturels. De nouveaux mouvements, aux profils souvent très différents, apparaissent qui s’en revendiquent également comme ATTAC, les Petits débrouillards, l’AFEV (Association fondation étudiante pour la ville), l’ANACEJ (Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes) ou encore une partie du mouvement hip-hop et un grand nombre d’associations de quartier. Par ailleurs depuis quelques années on assiste à un intérêt nouveau de la part de collectivités territoriales pour l’éducation populaire confrontées à la fois aux impasses des politiques publiques de la culture, à la crise de l’institution scolaire et aux défis de la démocratie participative qui remet au cœur du politique l’accès au savoir et à la citoyenneté.
L’éducation populaire trouvera une nouvelle jeunesse et de nouvelles dynamiques dans l’explosion du phénomène associatif comme dans la demande croissante d’une éducation tout au long de la vie et une part plus large à l’éducation non formelle et informelle ou encore de la nécessité d’une démocratie plus proche des habitants et plus participative nourrie par la crise de la démocratie représentative
Remember… et pour en terminer, que retenir ?
Y a-t-il une « bonne définition » de l’Éducation Populaire ?
Peut-on se l’approprier une fois pour toutes ?
Tentatives de définitions
Car l’Éducation Populaire, ce n’est pas une définition, mais plusieurs. Pourquoi ? Parce que comme concept, chacun se l’approprie en fonction de son histoire, de ses valeurs, de son idéologie, de sa culture. Mais philosophiquement, elle n’a qu’un seul but : l’émancipation de l’individu (et non des masses) par l’éducation et la culture. La nouvelle génération de militants associatifs, syndicaux, politiques, d’animateurs changera t-elle les définitions actuelles ? Peut- être… Mais sur le fond, il sera malgré toujours question de permettre à l’individu, en dehors de toute institution, de se forger un esprit critique. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement… À noter qu’aucun dictionnaire ne donne de définition de ce concept. Voici tout de même quatre définitions qui font réfléchir :
- 1. L’éducation populaire, c’est l’ensemble des moyens qui permettent de donner à tous les hommes l’instruction et la formation nécessaires afin qu’ils deviennent des citoyens aptes à participer activement à la vie du pays. (Bénigno CACERES, militant, résistant, historien autodidacte, figure de l’éducation populaire au sein du mouvement Peuple et Culture).
- 2. Projet de démocratisation de l’enseignement porté par des associations dans le but de compléter l’enseignement scolaire et de former des citoyens (Geneviève POUJOL, sociologue, auteure de nombreux ouvrage sur l’animation, l’éducation populaire et le militantisme associatif )
- 3. L’éducation populaire, c’est avant tout la pratique de la démocratie ! C’est apprendre aux gens à se prendre en charge ! À traiter eux mêmes leurs propres problèmes. L’animateur ne doit apporter qu’une aide technique et veiller au bon fonctionnement de cette démocratie ! Son rôle c’est d’arriver à se rendre inutile, d’arriver à un suicide en tant que professionnel. (Jean LAURAIN, ancien ministre et auteur d’ouvrages de réflexions philosophiques, éducatives et sociétales, fondateurs de MJC en Moselle).
- L’éducation populaire est un courant d’idées qui milite pour une diffusion de la connaissance au plus grand nombre afin de permettre à chacun de s’épanouir et de trouver la place de citoyen qui lui revient.
Elle se définit généralement en complément des actions de l’enseignement formel. C’est une éducation qui reconnaît à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie. Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique ni même à l’art au sens large, mais également aux sciences, aux techniques, aux sports et aux activités ludiques. (Jacques BERTIN, revue Politis)
Je laisse à Bénigno CACÉRÈS (auteur des 2 Rivages) la dernière phrase :«L’éducation populaire m’apparaît maintenant comme une révolte permanente contre les lieux communs.
Elle doit se maintenir et se développer, quels que soient les changements, les évolutions ou les régimes.
Elle seule, là est ma conviction profonde, aide l’homme à acquérir sa plénitude».
Et à moi la dernière question :
Des frontières entre l’Éducation Populaire et l’Éducation Nationale ?
Pourquoi ?
Des complémentarités entre l’Éducation Populaire et l’Éducation Nationale ?
Pourquoi ?
Merci pour votre patience et votre écoute.
Fait à Seyssins le 13 mai 2014, le 28 mars 2016, 12 novembre 2021
Michel BAFFERT
Mes engagements les plus récents entre autres :
- Création de la semaine « Mémoires et Résistances » en 2009,
- Création de l’association AlterÉgaux.Isère en 2012 après 13 ans de pratique de lutte contre toutes les discriminations.
- Membre du Conseil National pour l’Innovation de la Réussite éducative de 2013-2017 auprès du Ministère de l’Éducation Nationale au titre du Réseau Français des Villes Éducatrices.
- Création de la compétence « Écoles et territoires » au sein du CDG 38 de 2014 à 2020.
- Vice-président du Réseau National de Villes Éducatrices en charge de la réussite éducative de 2014à 2020
- Participation à la création du collectif national des élu-e-s en charge de la lutte contre les discriminations de 2016 à 2020.
- Président de l’association AlterÉgaux.Isère depuis 2017
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